Titre : Redéfinition géométrique et architecturale du corpus biblique : la méthode descriptive des Élohim appliquée à Ézéchiel, la Torah et la reconstruction de Jérusalem
Résumé
Cet article étudie la Bible – principalement la Torah et les chapitres 40 à 48 d’Ézéchiel – comme un document d’ingénierie codé, fondé sur une méthode géométrique et architecturale transmise par une source non humaine, désignée dans le texte comme YHWH-Élohim. À partir des documents originaux, des reconstructions géométriques et d’une analyse linguistique systématique de l’hébreu ancien, l’étude démontre que les textes prophétiques mobilisent un système spatial tridimensionnel rigoureux, permettant la reconstitution des plans complets du Temple, de Jérusalem, des parvis, des portes, des plateformes et des objets rituels.
Les conclusions suggèrent que les anciens lecteurs ne disposaient pas des outils géométriques nécessaires pour décoder ce système, rendant le texte volontairement inaccessible jusqu’à ce que l’humanité soit technologiquement en mesure de le comprendre.
La plupart des commentaires traditionnels de la Bible considèrent le texte d’Ézéchiel comme une prophétie symbolique ou liturgique. Cependant, la lecture technique attentive du texte montre qu’il s’agit d’une description architecturale précise, organisée selon une méthode stricte de projection tridimensionnelle comparable à la géométrie descriptive moderne (Gaspard Monge).
Les incohérences, omissions et paradoxes relevés par les exégètes depuis des siècles ne proviennent pas d’erreurs bibliques, mais de l’absence de compréhension du Système Spatial de Référence utilisé par le narrateur (Ézéchiel) et communiqué par « l’Homme d’airain », identifié comme Élohim lui-même.
L’étude pose la question suivante :
Pourquoi les descendants d’Ézéchiel n’ont-ils jamais reconstruit Jérusalem ni partagé le territoire selon les plans donnés par YHWH ?
Cinq hypothèses principales sont identifiées :
Manque de confiance dans la vision d’Ézéchiel, bien que le prophète ait eu autorité.
Instabilité politique post-exil, rendant impossible le partage territorial sans provoquer un chaos administratif.
Incapacité technique : la méthode de lecture nécessite une maîtrise des techniques de projection inconnues des Hébreux de l’époque.
Message destiné aux générations futures, comme Ézéchiel 12,26-28 le précise explicitement.
Le texte ne décrit pas la Jérusalem terrestre, mais une cité dimensionnelle plus complexe, qu’il faut reconstruire géométriquement pour la comprendre.
La méthode utilisée dans les textes repose sur :
Le Temple est décrit dans un espace orthonormé à 3 axes :
Est-Ouest (x)
Nord-Sud (y)
Vertical (z)
Les plans bibliques sont donnés :
en projection plane dans le plan horizontal (comme en dessin industriel),
les hauteurs étant reportées par rabattement sur les axes cardinaux.
Ce système géométrique produit une représentation de l’espace :
cubique,
mesurable,
cohérente,
compatible avec la géométrie descriptive moderne.
Le texte suit des conventions strictes :
Tout élément dont la projection plane n’est pas un carré représente une structure verticale.
La largeur = dimension de base.
La longueur = hauteur réelle.
Les hauteurs non données doivent être déduites par projection cardinalisée.
Les éléments sont organisés en plateformes successives, comme une montagne artificielle sacrée.
Cette méthode explique pourquoi les Hébreux, dépourvus de sciences de projection, n’ont jamais pu reconstruire l’architecture révélée.
Les plans reconstitués montrent que :
Le Parvis extérieur est un carré de 1000 × 1000 coudées,
Le Parvis intérieur : 500 × 500 coudées,
La Maison : 100 × 100 coudées,
Les portes sont des tours prismatiques de 25 × 25 × 50 coudées,
Les plateformes s’organisent par 7 + 8 + 10 degrés, correspondant à trois niveaux d’élévation successifs.
Ces structures sont rigoureusement cohérentes et produisent un système architectural monumental comparable à une montagne en terrasses sacrées.
Les 6 directions cardinales orthogonales permettent :
de décrire les plateformes,
de calculer les hauteurs,
d’intégrer symbolique, fonction et espace.
Les dessins générés depuis les textes d’Ézéchiel produisent :
des plans exploitables en architecture moderne,
des coupes verticales,
des vues axonométriques complètes.
Dans cette lecture, l’urbanisme biblique n’est pas un symbole mais un modèle cosmologique :
Le carré cardinal est l’espace terrestre.
Le cube est l’espace total.
L’étoile de David est l’image plane du cube projeté à 45°.
Le Temple est le centre géométrique du monde.
Cette cosmologie est identique à celle des autres traditions techniques anciennes (Égypte, Mésopotamie, Inde védique), mais ici exprimée par un langage technique rigoureux.
Les textes bibliques montrent :
Une maîtrise de la géométrie architecturale avancée.
Une cohérence spatiale interne inaccessible sans outils modernes.
Une structure volontairement cryptée, rendant le texte inviolable pendant 2500 ans.
Une finalité explicitement eschatologique : réservée aux générations capables de la comprendre.
La Bible apparaît non comme un texte mythique, mais comme le premier traité complet d’architecture sacrée descendue sur Terre, rédigé dans un langage géométrique d’ingénierie.
Cette approche ouvre quatre axes :
Reconstitution numérique 3D du Temple et de Jérusalem.
Analyse linguistique systématique de chaque mot hébreu en projection glyphique.
Comparaison avec les données archéologiques de Jérusalem.
Réinterprétation du Tabernacle, de la Mer d’airain, des chérubins et des véhicules célestes dans une logique d’ingénierie.
Décris la maison
10. Toi, fils d’humain, décris la maison à la maison d’Israël.
Ils seront en opprobre pour leurs torts, et ils mesureront le plan.
11. S’ils ont été dans l’opprobre pour tout ce qu’ils ont fait,
fais-leur pénétrer, et écris sous leurs yeux
la forme de la maison, son contenu,
ses issues, ses accès, toute sa forme,
toutes ses règles, toutes ses formes, toutes ses toras.
Ils garderont toute sa forme et toutes ses règles, et ils les feront.
12. Voici la tora de la maison: Sur la tête de la montagne,
toute sa frontière autour, autour, est le sanctuaire des sanctuaires.
Voilà, telle est la tora de la maison. »
Ézéchiel 43
Jérusalem Céleste
Shambhalla
Char des Anges
Livre en PFD:
Article de 1984
Adrian Visan
Jean-Paul Saint-Aubin